mercredi 21 juin 2017

Nimbus en librairie et ... en refuge !



      Et voilà ! Au terme d’une brève campagne incluant un salon du livre, La dernière voie de Nimbus est en vente, un mois après sa parution, dans cinq librairies et deux refuges des Pyrénées ! Le refuge des Oulettes de Gaube au pied du Vignemale, site magique s’il en eston refuge,  :longuement échangé sur la guerre. rre en Ukraine, e à Bagnères de Bigorre à la haute érudition ;;; ; Cauterets ; Gavarnie - face au Cirque ; Argelès Gazost et Bagnères de Bigorre, deux librairies spécialisées dans le Pyrénéisme ; Arreau – dont le libraire est professionnel de la montagne ; le refuge du Portillon dans le Luchonnais, où Cirrus et Nimbus ne manqueront pas de trouver leur place dans ce coin à plus de quatre heures de marche de la première route, au paysage de monde perdu. 


 Il m’a manqué de livres pour poursuivre plus à l’est, en Haute Garonne et en Ariège, et je suis en attente de réponses de libraires dans ces départements. Une bonne raison de revenir ! Merci aux gardiens de refuge et aux libraires qui ont accepté de recevoir les aventures de Cirrus et de Vanille. Merci aussi à tous pour ces moments d’échange très riches, et pas seulement sur le plan intellectuel. Dans une montagne quasi déserte j’ai pu faire des rencontres inattendues. Urki, un basque de Saint Sébastien sévèrement en proie au mal des montagnes, que j’ai pu soulager et qui a partagé avec moi un bocadillo de tortilla de patata à tomber par terre. Philippe, à qui j’ai vendu mon roman à Oloron, et que j’ai retrouvé par le plus pur des hasards au refuge de la Glère après qu’il l’a lu, et ça été une grande joie (et un soulagement aussi : car il a grimpé la voie Ravier au Tozal !). Une jeune anthropologue des costumes, venue inopinément en consultation bibliographique chez Marc Besson, libraire à Bagnères de Bigorre à la haute érudition. Un cairn, tête ronde sur un obélisque de granit, planté au beau milieu d’un névé, qui méditait sur l’impermanence de ce monde. 


Une allemande vivant en Suisse qui a fait son Erasmus à Nantes dans mon IUT, et qui fait le GR10 toute seule. Michel Messahel, fils de harki, qui écrit sur son père et avec lequel nous avons longuement échangé sur la guerre et les mathématiques. Un dîner avec un colonel unijambiste qui a fait son premier saut en parachute à Diên Biên Phu (1954… !) et qui m’a offert une galette au miel. Christiane Laborde et Michèle Wauquier, qui collaborent à faire des livres pour enfants. Une tisane partagée avec Régis, le gardien refuge du Portillon, ainsi qu’une passionnante discussion sur la littérature de montagne : les récits, les romans, les motivations qui habitent les personnages. 
  Ah oui ! Et un sorcier philippin, à 2504 m d'altitude, avec qui j'ai eu une discussion très productive !

  Mais ça, dirait Kipling, c’est une autre histoire … 


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